Dans la peinture de Sant'Anna Metterza, la Vierge et l'Enfant, aux volumes puissants, occupent d'une façon solide un espace à trois dimensions, structuré par les règles de la perspective. C'est une des premières œuvres attribuée à Masaccio. Les anges, aux formes et aux couleurs délicates, ont été peints par l'élégant pinceau gothique de Masolino, à l'exception de celui en haut à droite qui révèle la solidité de Masaccio. Sainte Anne également, pourrait être peinte par Masolino.
L'Enfant Jésus est représenté comme un vrai enfant, d'une grande vérité, qui l'éloigne de l'image gothique d'un petit ange gracieux. Il s'agit, en plus, d'une des premières peintures à imiter la lumière naturelle qui, pénétrant dans les plis du manteau et touchant les corps, modèle les personnages d'une manière persuasive. Cet usage de la lumière de Masaccio influença considérablement la peinture de la Renaissance italienne.
D'après le témoignage de Vasari, cette œuvre se trouvait dans l'église Sant'Ambrogio à Florence.